?/?/1853 La Roche-Rufin (79) – ?/?/1931 Montrouge (75)
Il fut instituteur à Couhé-Vérac (86), puis à Châlons-sur-Marne, puis à Reims. Il quitta Reims pour Paris où il devint professeur au lycée Louis-le-Grand, qui devint le lycée Montaigne. C’est là qu’il fit la plus grande partie de sa carrière.
En 1913, il se retira à Couhé-Vérac pour profiter de sa retraite et se consacrer à la vie locale, faisant un temps partie du conseil municipal.
Fondateur d’une université populaire, il a ainsi réorganisé et considérablement accru la bibliothèque populaire de ce bourg. Très attaché à son Poitou natal, il en a étudié sans cesse la flore, l’histoire, les légendes, la langue. Cette langue, il l’étudiait déjà à Paris, dans les conférences de quelques professeurs de la Sorbonne et de l’École des Hautes Études. Il laisse sur tous ces sujets d’abondantes notes dont plusieurs volumineux manuscrits conservés à l’École des Hautes Études.
M. Barot devint professeur honoraire de l’Université, officier de l’instruction publique, chevalier du mérite agricole, chevalier de la couronne d’Italie.
Écrits :
La légende du coucou. Des noms d’animaux dans le parler de Poutort. La Grand Goule, n° 26 du 15 janv.-14 mars 1933, 77. [MP BP 814 et M 537]
La légende du picassio. Des noms d’animaux dans le parler de Poutort. (id) n°27 du 14 mars-15 mai 1933, 73. [MP BP 814 et M 537]
Il s’agit de deux contes étiologiques expliquant l’un, le départ du coucou à une certaine époque de l’année, l’autre le lien existant entre le chant du pivert et l’arrivée de la pluie, restitués dans une forme littérarisée.
La légende du coucou, se trouve bien dans l’article d’Alexandre BAROT : Des noms d’animaux dans le parler de Poutort. La Grand Goule, n° 26 du 15 janv.-14 mars 1933, 77. [MP BP 814 et M 537]
Par contre la légende du picassio se trouve l’article : le patois poitevin de Gaston AUCLERQ dans La Grand’Goule n°27 du 14 mars-15 mai 1933, 73. [MP BP 814 et M 537].
S’agit-il d’un emprunt non mentionné à Alexandre BAROT?
D’autre part, Alexandre BAROT a écrit une thèse non seulement sur les animaux dans le parler de Poutort, mais également sur le nom des Plantes. J’aimerai savoir si ceci a fait l’objet d’une publication, et si l’on peut y avoir accès. Avec mes remerciements.