Les commerçants étaient dénommés débitants. Cela leur octroyait le droit de vendre de l’alcool.

En 1851, il y avait 4 cafés, 8 auberges et 2 cabarets à Gençay.

En 1866, 2 auberges, 1 café et 7 cabarets

En 1901, 1 limonadier, 1 débitant, 7 aubergistes, 1 café et 4 hôtels.

Un cabaret était un lieu de consommation de boisson où l’on pouvait également manger, tout comme une auberge où l’on pouvait également dormir. Mais il est fort probable que la variation des différentes appellations ait suivi les modes selon les époques.

La façade du Café de la Paix (PAUTROT), dont les propriétaires étaient également débitants de tabac, était ornée d’une grande pipe en zinc, peinte en blanc.

Arrivant un matin pour l’ouverture, Marcel fait remarquer à Germaine que la pipe avait disparu. La journée se déroule…En fin d’après-midi, un groupe d’anciens qui trinquaient décide, comme les autres jours, de venir assister à l’arrivée des cars. Quelques instants plus tard ils retournent au café, chargés d’un volumineux colis à l’adresse des débitants. Trouvant le coup de main agréable Marcel dit à Germaine de leur offrir une tournée…puis ouvre le colis…et Oh ! Surprise, la pipe était de retour !…Ce coup bien monté entre les consommateurs habituels et le chauffeur du car avait bien fonctionné…

Le précédent propriétaire des lieux, M. BLUTEAU était un ancien militaire. Photographe amateur, il est l’auteur de la plus grande partie des cartes postales de Gençay et des environs du début du XXème siècle.

Les différentes époques de cette maison :

1856,1881, Limonadier.

1872,1876,1882, 1886, 1891, 1896, Café.

1887, 1905, Cabaretier.

1906, 1911, Restaurant – Recette-Buraliste-Débitant. (1906) (1911)

1946, 1954, Café-Tabac.

Aujourd’hui, Tabac-presse.