boucherie maillocheau

Il y a eu jusqu’à 3 boucheries à Gençay. Les activités de boucherie et de charcuterie étaient séparées. On trouvait deux charcutiers sans compter ceux qui se déplaçaient les jours de foire.

Au début de la seconde guerre mondiale, un témoin nous raconte à propos de cette photo :

« on jouait au maquis dans le Bois de la Folie. A un moment se leve un sanglier qui s’enfuit ventre à terre vers le bourg. Il rentra dans une cour, saccagea les lapinières avant d’être abattu par des habitants. »

Transporté dans cette boucherie, il sera découpé et vendu le dimanche qui suivait au profit des prisonniers de guerre détenus en Allemagne.

Jean MAILLOCHEAU, boucher, son épouse Françoise AUZANNEAU, et leurs trois enfants, ont quitté la Commune de Queaux pour s’établir à Gençay dans les années 1920. Le premier fils Camille MAILLOCHEAU, boucher, né à Queaux en 1900, épousera en 1925 à Gençay, Marie Louise Andrée Françoise FERRON, née à Poitiers en 1907. Le second Roger MAILLOCHEAU, boucher, né à Queaux en 1902, épousera en 1927 à Gençay, Yvonne Marguerite PACTON, couturière, née à Gençay en 1905, fille de Edmond PACTON et de Marie Louise BERNUAU. Leur fille, Aline MAILLOCHEAU, commerçante en chapeaux, née à Queaux en 1906 épousera à Gençay en 1932, René VALADE, boucher, né en 1904 à Gençay, fils de François Emile VALADE et de Louise GIRARD. La boucherie était située où se trouve actuellement le Bar-Pmu .

Avant l’établissement de la boucherie Maillocheau, le bâtiment a été habité par M.Jacques François POULAIN, fut à la fois sellier et directeur de la Poste aux lettres, entre 1824 et 1858. Le bureau de poste ayant été créé en 1815, il succédait à Mme Merlet. Il descendait d’une famille qui assurait antérieurement le service des postes entre Poitiers et Périgueux (par Gençay) en diligence. A cette époque la Grange Thomassin avait une auberge, la diligence y faisait un arrêt. L’aubergiste Pierre Pastry avait une fille et son grand père Jean Michelet finit par l’épouser et la famille s’installa à Gençay. Jacques François POULAIN avait un fils, Paulin POULAIN, employé des poste également, qui fut aussi romancier et qui eut une certaine renommée.

Les différentes époques de cette maison :

1840, démolition de l’ancienne maison pour une nouvelle construction en 1843

1841, Vétérinaire.

1871, Limonadier.

1931-1936, Boucherie.

Aujourd’hui, Le Bar de la place.