Quand le Bourg se développait

Info

Auteur : Henri Donzaud, Jean Jacques Chevrier, Pierre Chevrier
Titre : Gençay entre dans la modernité du XIXe siècle / 2 – Quand le Bourg se développait ;
Éditeur : Centre Culturel – La Marchoise
Date de parution : Juin 2016
Numéro du périodique : 8
Périodicité : semestriel
Lieu : Gençay (86160)
Classement : 900 Géographie Histoire
ISBN : 978-2-9543946-7-1
Genre : Revue historique
Emplacement : Salle de consultation.

Ce cahier a été réalisé par le groupe de travail de l’atelier Ethnographie-Patrimoine. Recherches : Henri Donzaud, Jean-Jacques Chevrier. Dessins : Pierre Chevrier. Rédaction : Henri Donzaud.
Mise en page : Éloïse Jouvanneau.

Au début du XIXe siècle, deux monuments principaux de Gençay donnaient des inquiétudes : la halle menaçait ruine et l’église, en mauvais état, était trop petite. La commune ne possédait pas de bâtiments municipaux pour abriter la mairie, la justice de paix, l’école et la gendarmerie. Les habitants avaient de réels problèmes pour puiser l’eau : seul, le puits de la place du Marché était public et les bords des deux rivières n’avaient pas encore d’accès autorisés en dehors de deux abreuvoirs. De plus, le développement des foires et marchés nécessitait le déplacement des champs de foire insérés dans le bourg.

Dans un climat politique effervescent – décrit dans le cahier n°7 – les conseils municipaux vont faire des choix pour affronter ces défis. Sans ressources financières autres que celles apportées par les foires, parfois sans l’aide du Département ou de l’État, ils vont méthodiquement, patiemment, équiper la commune, érigeant en 1869 l’emblème du dynamisme économique (la nouvelle halle), sortant du bourg de l’enfermement (percement de la rue du Palateau en 1840 et accueil du tramway départemental en 1895), et optant pour le confort moderne en construisant les réseaux d’eau et d’électricité en 1902.

Depuis le premier gros chantier – réfection de l’ancienne halle en 1828 – jusqu’à la mise à disposition de l’eau et de l’électricité, soit pendant trois quarts de siècle d’une incessante succession de travaux, la clairvoyance des élus gencéens et les sacrifices consentis par la population frappée de centimes additionnels ont permis à Gençay de confortablement appréhender le siècle suivant.

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