Quand la Clouère était source d’activités

Info

Auteur : Henri Donzaud, Jean Jacques Chevrier, Pierre Chevrier ;
Titre : Quand la Clouère était source d’activités ;
Éditeur : Centre Culturel – La Marchoise ;
Date de parution : 2017 ;
Numéro du périodique : 9 ;
Périodicité : semestriel ;
Lieu : Gençay (86160) ;
Classement : 900 Géographie Histoire ;
ISBN : 978-2-9543946-8-8 ;
Genre : Revue historique ;
Emplacement : Salle de consultation.

Ce cahier a été réalisé par le groupe de travail de l’atelier Ethnographie-Patrimoine. Recherches : Henri Donzaud, Jean-Jacques Chevrier. Dessins : Pierre Chevrier. Rédaction : Henri Donzaud.
Mise en page : Éloïse Jouvanneau.

Dans la vallée, les hommes se sont installés, ont bâti leur sociabilité et ont commencé à cultiver. La rivière est alors devenue l’outil vers l’ère industrielle.

Pendant une longue période d’au moins mille ans, du Moyen Âge au XXème siècle, ces riverains se sont emparées de la rivière pour la domine. Ils l’ont aménagée à leur profit, exploitant son énergie en creusant des biefs, en érigeant des barrages et en multipliant les « usines ».
Jusqu’à la Révolution, la gestion seigneuriale a contrôlé cette emprise. Bien que l’évolution économique ait alors été lente, elle a eu des retombées structurelles sur la vallée : les tanneries ont disparu, suivies par les chènevières qui occupaient les lieux humides et cultivables.
Après la Révolution, alors que les velléités d’entreprendre explosaient, l’État, par l’intermédiaire du préfet et du corps des Ponts et Chaussées, réglementa. Ce fut l’étape décisive qui signa la lente agonie, pendant un siècle (entre 1870 et 1970), de l’activité artisanale sur la rivière malgré quelques belles reconversions (une filature, une laiterie…)

Au XXème siècle, ne restèrent que quelques usages domestiques. L’eau de la rivière fut employée pour l’arrosage et le lavage, et, pendant un court temps, pour la baignade. Les activités de subsistance d’appoint qu’étaient le jardinage et la pêche furent réduites à l’état de loisirs. Puis, le siècle connut la démesure : le modèle agricole suivi à partir des années 1960 – curage du lit et prélèvements pour l’arrosage – porta préjudice à tout le bassin versant, aux terres et surtout à la rivière.

Le XXIème siècle s’emploie à gommer les erreurs commises en cherchant un équilibre entre un cours à réguler, les effets des phénomènes météorologiques et les excès que les hommes ne manquent de faire.

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