Auguste Barrau

Auguste Barrau, 20 juillet 1856, Challans – 27 février 1941, Challans.

Auteur vendéen qui habitait Challans.
Dans La Plume, Olivier De Corcuff écrivait de lui : « Disons le bien haut : M. Auguste Barrau, qui habite une petite ville de Vendée, Challans, offre ce rare exemple d’un littérateur de province vivant par l’esprit à Paris. Si M. A. Barrau aime la nature et le foyer vendéens, il pousse aussi le culte de la forme jusqu’à la subtilité ; dans le choix de l’épithète rare… »
Sur le site Internet « Bohême littéraire » on peut lire un long article consacré à Auguste Barrau qui signait parfois du pseudonyme de Jean des Saules :
Pendant quelques années entre 1882 et 1889, de nombreux poètes méconnus ont tenté l’expérience d’une poésie dite « décadente ». Le poète Auguste BARRAU en fit partie. Né et mort à Challans, en Vendée, il a parcouru Paris, fréquenté Montmartre, le boulevard et les tavernes qui l’ont naturellement conduit aux Hydropathes (1878-1881) et aux autres sociétés bachiques. Fidèle à la bohème, il participa d’ailleurs au cinquantenaire du cercle hydropathe qui eut lieu le 17 octobre 1928. Léon Maillard disait à son propos qu’il était un  « diable d’homme » car il savait étonner. Son pseudonyme dans les revues, Jean des Saules, était digne de ses origines puisqu’il rappelait une mystérieuse généalogie végétale.

La maison d’Auguste Barrau au 26 de la rue Bonne Fontaine

Pour Olivier de Gourcuff, Auguste Barrau qui habitait Challans, offrait « ce rare exemple d’un littérateur de province vivant par l’esprit à Paris ». Cet esprit parisien se retrouvait dans de nombreux textes que ce soit dans le recueil Fleurs d’Enfer ou dans La Vie Artiste. Fleurs d’enfer dérivent évidemment du recueil des Fleurs du Mal de Charles Baudelaire. C’est en effet la même recherche du frisson macabre, la même obsession des noirs parfums. Très éloignées des Fleurs de Vendée d’Émile Grimaud, ces fleurs maladives semblent sortir tout droit d’un mauvais rêve, au bord d’un étang gangrené de lentilles.

Écrits :

La feulle daous Habites. La Plume, Littéraire, Artistique et Sociale. Numéro exceptionnel composé sous la Rédaction en chef de Marcel Baillot et consacré aux Poitevins. N° 93 du 1er mars 1893, 108-109.

Une histoire d’amour ou l’inconstance des hommes…
Le Sorcier-Contes et fantaisies. Au Pays Maraichin. Ill. de Milcendeau. E. Figuière éditeur, 1913.

À lire :

Ouest-France 2013. Challans. La maison du poète Auguste Barrau est à vendre. N° du 27 septembre.

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